Si notre association de patients se nomme ‘NMP Belgique », NMP signifiant néoplasmes myéloprolifaratifs, nous cherchons avant tout à prendre en considération l’ensemble des syndromes myéloprolifératifs (SMP). Pour faire bref, ces syndromes myéloprolifératifs se caractérisent par un dysfonctionnement de la moelle osseuse caractérisé par un accroissement trop important des cellules sanguines.
Les différents syndromes myéloprolifératifs
Il est établi que cinq pathologies distinctes peuvent être reprises sous le terme de syndrome myéloprolifératif :
- La polyglobulie de Vaquez
- La thrombocytémie essentielle
- La myélofirbose
- Le syndrome myéloprolifératif non catégorisé
- La leucémie myéloïde chronique
Nous développons ces différents syndromes myéloprolifératives dans des pages dédiées.
Le point de vue de l’OMS sur les syndromes myéloprolifératifs
L’Organisation Mondiale de la Santé est très claire : les syndromes myéloprolifératifs doivent être repris dans la catégorie des cancers du sang. Cette interprétation vient du fait que dans le cadre d’un néoplasme myéloprolifératif, la moelle osseuse produit des cellules sanguines de manière incontrôlée.
La diagnostic et l’attribution d’un traitement adapté permettent aux personnes atteintes d’un syndrome myéloprolifératif de mener une existence relativement normale, présentant une espérance de vie proche de la normale. Toutefois, chaque cas étant unique, les symptômes et effets secondaires des médications peuvent impacter la qualité de vie des patients.
Différents traitements sont aujourd’hui disponibles. Nous les traitons dans une page spécifique.
Actuellement, l’Organisation Mondiale de la Santé estime que 700 personnes par millions d’habitants sont atteintes d’un syndrome myéloprolifératif.